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Sujet: Une lettre - l i b r e Sam 21 Nov - 13:33
Le week end. Enfin. Les cours, cette année, étaient encore pires que l'année passée. Les professeurs étaient plus stressés que d'habitude, et donnaient tellement de devoirs qu'ils n'avaient pas le temps de tous les corriger. C'était un samedi. Il était exactement 7h00 du matin. Il faisait beau, pour un jour d'automne. Le soleil venait à peine de se lever. Ginny, assise sur son lit, les jambes repliés devant son visage, fixait la fenêtre rêveusement. Le ciel d'un doux rose, le soleil brillant doucement pour une heure aussi peu tardive, les nuages violacés se pointant tranquillement. La jeune Weasley déposa son menton contre ses genoux, tournant son regard vers ses voisines de chambre. Elles dormaient, toutes les trois. L'une un magazine de mode sorcière dans la main, une autre à moitié entrain de tomber de son lit, et la dernière, ronflant aussi fort que Charly lui même.
Ginny soupira longuement, et partit prendre sa douche. Elle enfila une robe de sorcier, et se passa un rapide coup de brosse dans les cheveux, avant de revenir dans sa chambre d'un air morose. Son teint blafard était encore plus blanc sous la lumière du jour qui pénétrait peu à peu dans le dortoir. La jeune rousse mit ses chaussures, et descendit dans la Salle Commune. Pas un bruit. Personne. Seul le feu crépitait faiblement dans la cheminée. La jeune fille sortit donc de la pièce, et se dirigea vers la grande salle, dévalant les escaliers avec lenteur. Il n'y avait pratiquement personne. Tout le monde dormait, à cette heure, un samedi. Parfois, elle demandait pourquoi elle était « Lève tôt ». Sirotant son jus de citrouille, tout en mangeant son bacon et ses oeufs au plat, Ginny regarda la table des professeurs vide. Eux aussi devaient dormir, et comment ! La jeune gryffondor, après avoir finie, sortit de la Grande Salle, et monta à la volière. Elle voulait écrire à sa mère, et la remercier de la patacitrouille qu'elle lui avait envoyé précédemment. Entrouvrant l'espace réservé aux volatiles, la jeune fille vit Coquecigrue, l'oiseau de Ron. Elle l'appella. Tout excité, le piaf vola jusqu'à elle et piailla comme pas possible. Ginny écrivit sur un parchemin sa lettre à sa mère, puis la mit à la patte de Coquecigrue. A ce moment précis, la porte de la volière s'ouvrit. « Allez, envole toi. Apporte ça à maman. », articula la rouquine, regardant l'oiseau s'envoler sans faire attention à celui qui entrait dans la pièce.
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